Biyaaaaancé !

(hot sexy gyal show yourself)

Dans ma vie, j'ai été fan de plusieurs personnes/groupes : il y a eu Tupac, les écrivains Tristan Garcia, Virginie Despentes, Alain Mabanckou, et Albert Camus aussi. Il y a également eu Daniel Radcliffe (on juge pas), Devendra Banhart, les groupes Clap Your Hands and Say Yeah, The Strokes, Oasis, Green Day, The Verve, Coldplay. Ou encore D'angelo, Justin Timberlake.

Et un jour, il y a eu Beyoncé. S'il y a une chose que tu dois savoir sur moi, c'est que j'aime Beyoncé (pour de vrai). Elle est un peu mon role model, mon idéal féminin. Elle représente la femme du 21e siècle par excellence : celle qui, libérée des chaînes de ses doutes et de ses incertitudes, et parvenue à s'accomplir en tant qu'entrepreneur, et surtout en tant que femme. En avril 2013, j'embarquais dans un train Ouigo pour ce qui allait être le meilleur concert de ma vie (pardon Justin Timberlake). Mais bon, là n'est pas l'objet de mon post.

Il y a environ une semaine, King Bey a déposé son nouvel album sur les réseaux sociaux, créant ainsi une effervescence générale chez les internautes et les médias. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant ses nouveaux titres !

J'ai pris le temps d'écouter BEYONCE. Pour être honnête, ce n'est pas de loin son meilleur album, je le reconnais (le best demeure " B'DAY " ). Cependant, il nous permet de comprendre que Beyoncé est arrivée à un point charnière de sa carrière : " 4 " ne s'était pas tellement bien vendu (même si je l'ai trouvée parfait). Ce dernier opus était un peu à double tranchant : soit ça passait, ou soit … c'était mort. Défi relevé.

Ce qui est surprenant dans cet album, et qui a fait l'objet de nombreuses bébés polémiques, c'est la manière dont Beyoncé exploite sa féminité. C'est vrai : à l'heure où des Rihanna ou des Miley Cyrus font du twerk et de la vulgarité leur motto, que doit-on penser de Beyoncé qui arbore une attitude un peu trop sex ?

J'avoue ne pas avoir de réponse à cette question. Les instru' de ce nouvel album sont très cool, et je pèse mes mots (special mention pour Drunk in Love et Mine), et le fait qu'elle se la joue parfois bonnâsse ne me dérange pas plus que ça, au final. Au contraire, elle ajoute une nouvelle corde à son arc déjà bien chargé : celle de la femme fatale assumée. Plus Sharon Stone qu'elle, tu meurs. Alors, oui les passages détaillés de sa vie sexuelle sont gênants, et son short ras-la-foufoune dans Blow est assez déstabilisant. Qu'on se le dise : on n'a pas vraiment l'habitude de la voir comme ça.

Bon, je ne vais pas conclure ce post. A la place, je vais gentiement attendre ta réaction. C'est vrai, t'en penses quoi du nouveau Beyoncé toi ?